
Nous vivons dans une ère où tout va vite.
Où il faut produire, performer, justifier, prouver.
Et dans cette course permanente, beaucoup de femmes se sont déconnectées de leur essence : l’énergie féminine, celle du ressenti, de l’intuition, de la création, du repos, de la réception.
Mais comprendre le féminin, c’est aussi comprendre le masculin : ces deux forces coexistent en nous, quelle que soit notre identité.
Le masculin structure, agit, protège.
Le féminin ressent, accueille, nourrit.
Quand ces deux énergies sont équilibrées, nous vivons dans la fluidité.
Quand elles ne le sont pas, nous oscillons entre épuisement, contrôle et perte de sens.
L’énergie féminine, une fréquence de sécurité intérieure
L’énergie féminine ne se travaille pas, elle se retrouve.
Elle ne revient pas par l’effort, mais par la sécurité.
Le féminin ne peut s’exprimer que dans un système nerveux apaisé, dans un corps qui ne se sent plus menacé, dans une respiration qui descend profondément dans le ventre.
Notre société a suractivé le système nerveux sympathique : celui du “fais plus, tiens bon, avance”.
Mais pour ressentir, aimer, créer, il faut accéder à l’autre pôle : le système parasympathique, celui du relâchement, de la digestion, de la régénération.
C’est là que le féminin renaît : dans le calme intérieur, la lenteur, le silence, la conscience.
Le corps, temple du féminin
Revenir au féminin, c’est revenir au corps.
Pas seulement à la peau, mais à la structure : aux os, aux fascias, aux muscles profonds.
Le corps féminin a besoin de densité, de contenance et de fluidité à la fois.
Quand il est tendu, figé ou vidé, l’énergie féminine ne peut plus circuler.
Les os représentent l’ancrage et la stabilité : ils sont la mémoire de notre lignée et la base de notre sécurité intérieure.
Les fascias symbolisent la sensibilité, le lien, la communication entre toutes les parties du corps.
Et le système nerveux est le grand chef d’orchestre de cette symphonie : c’est lui qui détermine si nous vivons dans la peur ou dans la confiance.
Se reconnecter à son féminin, c’est apprendre à écouter cette structure, à la ressentir, à la détendre, à la nourrir.
La lenteur comme médecine
Il n’y a pas de féminin sans lenteur.
Tout dans la nature féminine fonctionne par cycles : la lune, les saisons, les marées, la fertilité.
Mais notre rythme moderne linéaire, rapide, mental a cassé cette sagesse biologique.
Revenir à la lenteur, c’est un acte révolutionnaire.
C’est se donner le droit de ne rien faire, de respirer, de se poser, de s’écouter.
C’est dans ces moments de pause que le système nerveux se rééquilibre, que les hormones se stabilisent, que le corps retrouve son intelligence naturelle.
Le rôle du système nerveux dans la reconnexion au féminin
Le système nerveux est le pont entre le corps et l’esprit.
Quand il est en déséquilibre, nous oscillons entre hyperactivité (trop de masculin) et effondrement (féminin éteint).
Mais lorsque nous régulons ce système, tout s’aligne : la respiration devient plus fluide, la digestion se calme, la peau se détend, les émotions circulent.
C’est ce que j’enseigne à travers ma méthode, la Méthode Soraya Faceyoga Ostéofascias : une approche complète du rajeunissement et du bien-être intérieur, qui agit directement sur le système nerveux en combinant la libération des fascias, le travail sur les os et la posture, la stimulation neuromusculaire Myolift, la respiration consciente, et la régulation émotionnelle.
Chaque séance devient une reconnexion au vivant :
le visage se relâche parce que le système nerveux se calme,
la structure osseuse se réaligne,
et l’énergie féminine retrouve sa place naturelle, stable, magnétique et confiante.
Au-delà de la pratique : une manière d’être
Se reconnecter à son féminin, ce n’est pas “faire du féminin”.
C’est redevenir femme dans le sens le plus sacré du terme :
être présente à soi, à ses sensations, à son rythme, à sa vérité.
C’est retrouver l’équilibre entre action et réception, puissance et douceur, mouvement et repos.
C’est vivre depuis le cœur plutôt que depuis le mental.
Et c’est ce retour à soi, jour après jour, qui transforme le visage, le corps et la vie entière.
Revenir à soi pour rayonner
Quand le féminin s’éveille, tout devient plus simple.
Les décisions s’éclaircissent.
Le corps retrouve sa légèreté.
Les relations s’adoucissent.
Et le rayonnement devient naturel.
Revenir à son féminin, ce n’est pas fuir le monde : c’est y revenir incarnée, enracinée et magnétique.
C’est honorer son énergie, sa sensibilité, sa puissance créatrice.
Parce qu’une femme connectée à son féminin n’a rien à prouver,
elle devient la preuve. 🌸
